Le Sénégal a accueilli, mardi dernier à Saly, le projet de renforcement de capacités pour la Cogestion des pêcheries dans les pays d’Afrique de l’Ouest (Copao), réunissant plusieurs pays de la sous-région pour un partage d’expériences.
Financé par la coopération japonaise à hauteur de 330 millions de FCFA, ce projet vise l’intégration des acteurs à la base dans la prise de décisions, pour une meilleure gestion durable des ressources halieutiques. A en croire Diène FAYE, directeur des pêches maritimes du Sénégal, la phase d’expérimentation dudit projet a permis au Sénégal d’enregistrer des progrès dans la gestion des ressources halieutiques. « La cogestion est un modèle émergent de la gouvernance actuelle des pêcheries mondiales. Elle exprime l’abandon de la gestion centralisée au profit d’une approche participative dans un contexte de surexploitation des ressources et de crise du secteur halieutique », explique-t-il. En effet, ce modèle de gouvernance, basé sur la gestion participative, encourage les initiatives locales qui militent en faveur d’une gestion responsable et durable des ressources halieutiques.
Entre autres activités menées, la Copao a participé à la formation et au renforcement des capacités des acteurs à la base, qui constitue un élément de taille dans la mise en œuvre de ce projet. Le représentant du Japon, Sugiyana Shunji, a annoncé que son pays est en discussion avec le Gouvernement sénégalais pour élargir le projet afin d’atteindre d’autres localités qui abritent des acteurs de la pêche.